Ceci n'est pas une pip. (Polyvalent implant Prothésis) française. Mais la preuve que les scandales concernant les prothèses mammaires ne datent pas d'aujourd'hui.
Dès ses débuts, la chirurgie plastique et esthétique a été accompagnée par des scandales. Les femmes qui voulaient se faire refaire les seins, les yeux, le nez ou la bouche prenaient des risques. Risque d'être opérées par des charlatans qui se prenaient pour des artistes. Risque d'être exhibées, exposées aux quolibets, à la moquerie et au viol : le regard des autres ! D'ailleurs tout implant n'est-il pas un viol ?
La photo ci-dessus et les photos ci-dessous sont les photos de certaines femmes, victimes d'un charlatan belge, dénommé Magritte, aux connaissances anatomiques plus ou moins alternatives et qui n'hésitait pas à perpétrer implants et liftings.
Dès 1934, André Breton en dénonçait les pratiques dans son célèbre ouvrage de chirurgie, traitant de la réalité augmentée et/ou améliorée, la Sur-Réalité ou Surréalisme.
Magritte utilisait un gel fait maison à base de pigments variés et d'huile de lin non purifiée. Évidemment aucune expérience n'avait été faite sur son innocuité en usage interne.
A l'époque, se faire réopérer, en cas d'échec ou d'insatisfaction quant au résultat, offrait encore moins de garanties qu'aujourd'hui.
Ci-dessous, la femme précédente, réopérée en 1945 avec le même type de gel.
Le changement de gel, n'offrait pas nécessairement des résultats esthétiquement plus satisfaisants. Même femme, reviolée, retravaillée en 1948.
Cette femme n'aurait-elle pas mieux fait de changer de praticien ? Etait-ce le lifting de trop ? En tout cas, à en juger selon nos goûts actuels, c'est un véritable gouachis.